samedi 1 juin 2013

Et puis Paulette... de Barbara Constantine

Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l'inviter à la ferme. l'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas... il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux... Et puis, Paulette...
[Résumé Editeur, chez le Livre de Poche, impr. 2013, isbn : 978.2.253.16863.8]
Jusqu'à tout à l'heure, je pensais que c'était la première fois que je lisais Barbara Constantine, et en fait non. J'avais déjà lu Tom, tout petit Tom, tout petit homme, Tom, et j'en garde un joli souvenir ! L'histoire de Paulette, ça fait un moment que je la guette... Cette couverture mauve m'a bien souvent attirée pendant mes promenades dans les rayons de mes libraires préférés, sans pour autant jamais me pousser vraiment à sauter le pas. Et puis par la force des choses, le voici entre mes mains !

Alors bon, j'ai bien aimé, oui. Le style de Constantine, très "oralisé", franc et direct. Je regrette néanmoins un côté un peu lisse, comme si le lecteur ne pouvait jamais entrer tout à fait dans cette ferme, au milieu de ces drôles de colocataires. Et puis le thème, ces gens qui se retrouvent sous le même toit un peu par hasard, le prénom Paulette, la façon dont c'est écrit... Je n'ai fait que penser à Ensemble, c'est tout de Gavalda.
Donc, ça donnait un petit goût de réchauffé à tout ça, pour moi !

Voici le début :
"Le ventre bien calé contre le volant et le nez sur le pare-brise, Ferdinand se concentre sur sa conduite. L'aiguille du compteur collée sur le cinquante. Vitesse idéale. Non seulement il économise de l'essence, mais ça lui laisse le temps de regarder défiler le paysage, d'admirer le panorama. Et surtout, de s'arrêter à la moindre alerte, sans risquer l'accident.
Justement, un chien court, là, devant lui. réflexe. il écrase la pédale de frein. Crissement de pneus. Le gravier vole. Les amortisseurs couinent. La voiture tangue et finit par s'immobiliser au milieu de la route."
Maintenant, il faut que je me trouve autre chose...
En ce moment, la lecture, ce n'est pas la joie... Si j'arrive à lire cinq minutes chaque soir, c'est déjà un exploit !!! j'espère vite mettre la main sur un nouveau livre que je ne pourrais pas lâcher !

Crédit photo : Vielles fermes - old farms (Champagne, France), de Stéphane Mignon (Flikkesteph), via Flickr.com