dimanche 27 janvier 2013

Jusqu'à la folie de Jesse Kellerman


La nuit est tombée sur Manhattan. Jonah, étudiant en médecine, sauve une jeune femme en tuant son agresseur. La presse l'érige en héros national. Pourtant, le procureur s'interroge sur son geste. S'il est vrai qu'aucune mauvaise action ne demeure impunie, son châtiment ne que fait que commencer. Après avoir goûté à la gloire, Jonah va connaître l'enfer.
[Résume éditeur, chez J'ai lu, coll. Thriller n°9947, impr. 2012, isbn : 978.2.290.02969.5]

J'avais adoré Jesse Kellerman lors de notre première rencontre avec Les Visages. Vraiment, cela avait été une lecture qui avait montré un tournant, pour moi, dans le genre du thriller. J'avais donc vraiment hâte de retrouver cet auteur avec Jusqu'à la folie.
Cela s'est vu, j'ai disparu de ce blog pendant quelques longues semaines. Des évènements pas très cools m'ont tenue éloignée de la lecture (d'ailleurs, l'Oiseau blanc dans le blizzard n'a pas beaucoup avancé). Comme toujours, pour m'y remettre, j'ai recherché des livres prenants et accessibles. Et c'est Jusqu'à la folie qui a rempli ce rôle à merveille. Lu en quelques jours, c'est un nouveau page-turner que nous offre Kellerman.

Il y a toujours un rapport avec l'art et ses formes parfois très diverses et variées, mais j'ai apprécié le fait de changer d'univers et de plonger dans le quotidien d'un étudiant en médecine. Il y a de vraies incursions dans ces moments-là de sa vie, qui n'apportent rien à l'intrigue en elle-même mais qui nous permettent de cerner le personnage et qui ne sont pas désagréables à lire.

La tension monte au fil des pages. Seul petit bémol pour moi, le rythme... Ça monte, ça monte... Puis d'un seul coup on se retrouve à la page 428 (sur 442), et on sait que le dénouement sera forcément brutal, peut-être bâclé (ce que je déteste par dessus tout !)... Bon ici, l'épilogue fait office de, mais...Cela aurait pu gagner une demi-étoile supplémentaire !

Juste une petite citation pour la route :

Les gens aiment faire croire que les accidents sont des choix, et inversement. Vanter ses pieds pour les grands bonds en avant ; imputer ses genoux écorchés à une terre qui tourne trop vite. p.410

Maintenant, j'attends que Beau Parleur sorte en poche ! Sûr qu'entre Kellerman et moi, ce n'est pas fini !

Crédit photo : High Royds Psychiatric Hospital de ht/tp://underclassrising.net

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