jeudi 23 août 2012

Cet été-là de Véronique Olmi

"Coutainville, un week-end du 14 juillet. Trois couples d'amis se retrouvent. C'est un rite immuable et léger. Une paranthèse joyeuse. Cet été-là, pourtant, un adolescent s'immisce dans leur petit groupe pour raviver, peut-être malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures... Cet été-là est un roman sur la fragilité des existences que l'on voudrait heureuses -mais dont les failles se creusent au rythme des mensonges et des compromis-, un roman sur la solitude, lorsque le temps a passé, lorsque la lucidité a remplacé l'insouciance, et les doutes de la jeunesse"[résumé éditeur, chez Livre de Poche, impr. 2012, isbn : 978.2.253.16213.1]

Deuxième rencontre avec Véronique Olmi, après Bord de mer. J'étais assez pressée de la retrouver, qui plus est dans un peu le même contexte : la mer/l'océan, une sorte de fuite en avant en groupe...
L'écriture de Véronique Olmi se lit toujours aussi facilement, je n'ai pas été déçue. Malgré tout, j'ai trouvé quelques petites longueurs : à force de rentrer dans les sentiments de ses protagonistes, ils ont fini -tous- par me paraître un peu antipathiques... J'imaginais cette bande de parisiens débarquer en Normandie, se croire chez eux sous prétexte qu'ils y vont 3 jours/an depuis 16 ans... On se retrouve tellement dans leurs têtes qu'ils en finissent par paraître égoïstes.
Une trame qui se déroule sur 3 jours, c'est court, alors forcément la fin tombe aussi un peu comme un couperet.


Voici néanmoins quelques citations qui donnent une idée :

"Elle avait 40 ans et ne s'en plaignait pas, sachant combien dans dix ans, dans vingt ans, elle regretterait cet âge, et c'est peut-être ce qui plaisait aux hommes, cette façon désinvolte qu'elle avait de porter ses 40 ans." p. 15
"Non. Je pense qu'ils ont fui au contraire, du plus vite qu'ils pouvaient, ils respirent sûrement en haut d'un arbre, ou dans une ville pleine de musique." p. 21
"Elle était née dans cette fourmilière dont l'agitation ne cessait jamais, le jour se levait quelque part dès que la nuit arrivait ailleurs et c'était comme des départs de feu, cela s'embrasait continuellement et rien ne pouvait empêcher le mouvement, sept milliard d'êtres humains vieillissaient en même temps." p. 65


4 commentaires:

  1. :) Oui j'attendais moi aussi un peu mieux, meme si, j'aime beaucoup l'ecriture de veronique olmi donc j'ai bien aimé la lire.

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    1. Wouah Sybelline...
      Tu es mon premier commentaire, que c'est émouvant :')

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  2. Ce livre ne m'avait pas plu, je suis allé piocher les quelques phrases que j'avais noté après ma lecture :

    L'histoire d'une routine qui est bousculée par une vérité. Des sentiments qui se heurtent, qui s'emmêlent et qui ne se disent pas. Une continuité d'instants ratés et de regrets à venir. L'histoire est quelque peu brouillons, on avance tout doucement sans aller au bout des choses. Tout est abordé en surface. Une histoire pleine de manque, comme dans la vie ? Trop facile. Une histoire inachevé !

    c'était mon premier Olmi et pour le moment je n'ai pas ressayé...

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    1. Bord de Mer avait été pour moi une belle rencontre... Mais dure.
      Laisse lui peut-être une chance :)

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