dimanche 8 juillet 2012

Replay de Ken Grimwood



"A 43 ans, Jeff Winston meurt subitement d'une crise cardiaque, laissant derrière lui une vie médiocre et un mariage à la dérive. Quelle n'est pas sa stupeur lorsqu'il se réveille... dans sa chambre d'étudiant, âgé de 18 ans. Dans le passé, sa vie recommence comme avant. Sauf qu'il a gardé le souvenir de sa précédente existence...

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d'aujourd'hui ?"

[résumé éditeur, coll. Points n°P399, chez Seuil, DL 1997, isbn : 978.2.02.032126.6]


Ce qui m'a donné envie de lire ce livre lorsque je l'ai tenu en mains c'est, en plus de ce résumé et des critiques marketing élogieuses en guise de témoignages, la photo de l'auteur sur la 4ème de couverture. Il y a des yeux perçants qui me disent "lis !" Si je lui ai gentiment obéi, c'est aussi sans doute parce qu'il ressemble assez à un de mes anciens profs de fac qui me lançait le même genre d'interjections !

En plus, on apprend que Ken Grimwood est décédé en 2003 à l'âge de 56 ans et cela me fait toujours quelque chose de lire l'ouvrage d'un nouvel auteur (pour moi) qui n'est plus de ce monde (comme si je l'exhumais des limbes littéraires, rien que ça !!).

Quant aux thèmes, les allers-retours entre vies antérieures et la connaissance du futur ont toujours été des sources d'inspirations sympathiques...!

L'édition poche de Points fait 431 pages, et j'avoue les avoir tout de même un peu senties passer... Malgré une idée de départ riche, et un style d'écriture impeccable, l'intrigue traîne parfois un peu en longueur... A travers différentes phases du récit, Ken Grimwood veut nous faire réfléchir sur quelques lieux communs, le temps qui passe, les choix qui s'offrent à nous et ce que l'on en fait.
En page 407, le héros qui a déjà vécu son lot d'aventures temporelles rencontre une jeune femme qui lui affirme : "Je crois que ça ira. Je veux dire, nous avons tout le temps de régler le problème. Nous avons tellement de temps." Une illusion que Jeff Winston ne connait que trop bien !
La morale peut-être, que veut nous faire passer l'auteur, pourrait se trouver p. 428 : "Le seul véritable échec, et le plus douloureux, aurait été de ne prendre aucun risque."

A bon entendeur... Nous, communs des mortels, n'avons qu'une seule vie !

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