mardi 19 juin 2012

Rose de Tatiana de Rosnay


★☆☆☆☆
"
Paris sous le Second Empire.
Les ambitieux travaux d'Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d'expropriations douloureuses.
Loin du tumulte, Rose bazelet mène une vie paisible [...] jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du Préfet [...] sa maison doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé." [4ème de couverture de l'édition france Loisirs]

Dans ces quelques lignes, il y a les indices qui promettent que ce livre devrait être à mon goût : vieille maison, secret, promesse. De plus, c'est tout de même Tatiana de Rosnay qui en est l'auteur, ce qui présage de la qualité du texte : même si je la trouve assez inégale, je n'oublierais jamais la bombe que fût Elle s'appelait Sarah.

Et bien quelle déception ! J'ai eu un mal fou à le finir... A m'accrocher. Mon édition comporte 259 pages... Le secret caché par l'héroïne, n'arrive qu'à la page 229, sans que rien (pour un lecteur décontracté...?) ne l'annonce... Cette page 229 arrive comme un pavé dans une mare de blabla sur la jolie maison de famille, qui a vu mourir les anciens et naître les enfants...

"Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre"... De qui se moque-t-on ? Elle ne se bat pas... elle s'enferme dans sa cave en attendant que les murs lui tombent dessus...!

Non, franchement non...!

lundi 11 juin 2012

L'héritage de Katherine Webb


Une nouvelle histoire de secret de famille, enterré dans les couloirs d'un manoir anglais... Rien de bien neuf sous le soleil, donc ! Et pourtant, la lecture de ce roman de Katherine Webb a été tout à fait agréable. Je me suis prise dans l'histoire, voulant en apprendre plus sur les différentes générations de cette froide famille de la campagne anglaise...
Bien sûr, il y avait toujours un petit côté gnan-gnan, notamment dans le versant de l'histoire du début du XXème siècle (à croire qu'on ne pouvait pas aimer dans l'aristocratie de 1900, sans faire des manières et des manières...), mais passé cela, le style de l'auteur restait tout à fait appréciable !

jeudi 7 juin 2012

Le dîner d'Herman Koch


Voici une histoire qui me semblait intéressante... comme dans une pièce de théâtre, des personnages qui dînent, échangeant des banalités pour ne pas aborder le vrai sujet qui les a réunit. Mais l'auteur part dans tous les sens, fait sans cesse des allers-retours entre passé et présent dans la même phrase, sans virgules... perturbant ! Je n'ai pas eu envie de m'accrocher pour savoir de quoi il retournait, finalement.